Prête ou prêt pour un zeste de spiritualité ?
Aujourd’hui, nous allons parler du temps qu’on prend 😛
Ce rêve est extrêmement rapide,
il s’agit d’une phrase mais une phrase… pas piquée des vers sur le moment !
Le contexte (pas le temps)
Pour le contexte, à cette époque-là, je courais partout entre enfants (nombreux, jeunes et rapprochés), brevet d’invention, reprise d’étude, les rêves que je note etc. et j’étais bien persuadée que la journée faisant 24h : « il y a ce que je peux mettre en place… et le reste ». Tout était donc une question de priorité.
À mes yeux, le classement des « priorités » était simple : les enfants en premier, les études et brevet d’invention ensuite, puis tout ce que je notais la nuit sans me sentir capable de les partager (d’où la 4ème place, ça me faisait énormément de bien, c’était vital pour moi et… je ne me plaçais pas en priorité du tout).
Je le ressentais comme une course au temps.
La course au temps, c’est exactement ça !
Le rêve
Et après une journée particulièrement chargée où j’ai la sensation que je n’y arriverais jamais, ce rêve me réveille.
Il s’agit d’une simple voix qui résonne et prononce cette phrase : « On a le temps qu’on prend. »
Alors sur le moment, je m’éveille et je dis franchement blasée : « Oui, c’est bien gentil, mais nous, sur Terre, on a 24h ! » et j’ai un poil l’impression qu’on se fout de moi, clairement. C’est bien mignon le temps qu’on prend mais on a le temps qu’on a aussi ! Dans la journée on a 24h, besoin de dormir, manger, se laver, offrir du temps à sa famille, travailler… + on va se le dire, noter ces transmission en rêves qui ont toujours été très importantes (que je notais à peine éveillée, avant parfois, selon l’horaire, de me rendormir) mais qui prenaient aussi… du temps.
Ah ! Le Temps…
Le Temps de vie, temps de rire, tant de joie, tant de larmes… Tant de multiples temps… en 1.
Début de compréhension
Deux ans plus tard tout de même, j’ai fini par comprendre, par ressentir l’émotion de cette phrase, la saisir et enfin la comprendre.
Quant à l’appliquer… Peut-être 5 ans de plus !
J’avais reçu ce rêve suite à de nombreuses demandes en journée sur la façon dont je pouvais gérer tout « cela » sur une même année.
Oui, parce qu’il fallait GÉRER, c’était le terme. Comme si la vie était une entreprise qu’il fallait mener de front.
Incroyable, comme le temps file et comme nous le laissons filer dans une totale inconscience, enfermée dans des obligations, bulle de gestion.
On a le Temps qu’on Prend
On a le temps qu’on prend, c’est bien plus qu’une question de priorité, c’est vraiment prendre ce temps.
Alors tu vas me dire : « si je prends un temps pour quelque chose et pas pour une autre chose, c’est bien que l’un est prioritaire sur l’autre ? »
Alors, c’est plus ou moins prioritaire pour toi, oui. C’est aussi, que tu as décidé, maintenant, émotionnellement, physiquement, de prendre ce temps.
Cela signifie que si j’ai pris ce temps, c’est mon moment, que ce soit pour la famille, le travail, le loisir, la méditation, pour quoi que ce soit.
Si on tente de vous couper pour pas grand chose, c’est non.
Ce moment vous appartient. Dans votre vie qui se stoppera vous ne savez quand, ce moment vous appartient.
Ce temps vous avez décidé de le prendre, vous le prenez, que vous l’ayez ou pas !
Et c’est là, la différence fondamentale avec les priorités, c’est que vous prenez ce temps que vous l’ayez ou non !
Je m’explique, quand on a une priorité, on coupe en gros la journée en divers moments : de famille, travail, études, passion etc. et on met en général ce qu’on priorise dans les moments où on est le plus en forme, sinon selon les horaires de travail ou selon la famille si vous exercez le métier de mère au foyer etc.
Là, il ne s’agit pas de diviser le temps par rapport à ce qu’on met en première place et tant pis pour ce qu’on n’aura pas le temps de réaliser (qui soit disant en passant est souvent ce qui est important pour nous-même); là il s’agit de prendre un temps qu’on ne possède pas à la base (30 minutes, 1 heure ou 2 ou plus en sachant très bien que la journée ne sera probablement pas « bouclée » parce que vous l’avez chargée pour 72h minimum).
Soyons honnête que vous preniez ce moment ou non, la journée ne sera pas bouclée (tout ce que vous souhaitiez réalisé, fait avant 00h), mais au moins ce temps, vous l’aurez pris.
Tu vas me dire… je n’ai pas le temps…
Donc, je le répète, c’est vraiment prendre ce temps, qu’on l’ait ou qu’on ne l’ait pas.
Ce moment, j’en ai besoin et je le prends. Je n’ai pas la possibilité de prendre une heure dans mes journées de fou, ni le week-end ?
Éh bien, je la prends tout de même ! Je suis épuisé(e), tant pis, je prends ce moment-là.
Tout est là, tu prends, que tu aies ou non…
Tu vas peut-être me dire : « je fais partie de ceux qui font du 6h-22h, c’est impossible ». Si, possible, ça l’est. Tu seras fatigué(e) plus encore, mais tu auras pris ton moment en t’isolant pendant le repas x fois par semaine, en te levant ou te couchant 30 min ou une heure plus tard, et tu t’écrouleras le jour où tu ne travailles pas. Et tu en as le droit. Dors. Peut-être même que ce temps va te régénérer et que tu seras plus en forme que d’ordinaire.
Si je coupe la journée en priorité, niveau espace-temps, je n’ai pas le temps de la faire cette heure pour moi, clairement, mais J’ai décidé de PRENDRE ce temps.
Et si un jour tu voulais prendre 1h et qu’au bout de 30 minutes tu t’écroules, c’est parfait, tu auras mis en place les choses, tu auras commencé et ce repos devait t’être essentiel aussi.
Conclusion
C’est émotionnellement faire un choix fort, ce temps : je le bloque. Je choisis un moment de ma vie en pleine conscience et je suis cette voie qui m’appelle (moment de famille, passion, méditation, métier, études, entreprises… projets)
Merci la Vie, merci pour ce rêve, c’est précieux.
À bientôt les amis.
Ps : Un autre article peut t’apporter, en lien avec le moment présent : https://zestedespiritualite.com/moment-present/
