La Foi (et les doutes ?)

Prête ou prêt pour un Zeste de Spiritualité ?

Aujourd’hui, voici une histoire messagère.

La Foi et le vieillard


Le rêve commence par cette question,

_ Qu’est-ce que la Foi ?
_ De manière simple, souhaites-tu une histoire ?
_ Oui, j’adore ça !
_ Je sais 😉 


La Foi et le Vieillard,

La tempête,

Sur le sable du Sahara, une ombre avance. Pieds après pieds posés sur les grains de sable, pas après pas, lentement et souffrant.


_ 
Une ombre, hey oui mon ami, vous l’aurez compris, je ne suis que l’ombre de moi-même.
Je me suis perdu sur le chemin de la vie et je t’en veux.

Cet homme est plutôt désœuvré, plutôt maigrelet, plutôt solitaire.

_ 
Mon ami a-t-il dit ? Une aide sans demande comme à l’accoutumée.
Le vent se lève. C’est une tempête !

_ Non et Non ! N’entends-tu plus ma colère ? Toi Seigneur auquel je ne crois plus. Mes yeux sont aveugles et tu me cingles de sable, mes mains sont sèches et ma gourde fuit, mon front est chaud et le soleil me brûle…
Une tempête ! Pourquoi, pourquoi m’infliger cela ? Toi en qui je ne crois plus !

_ 

Mon ami ne croît pas et parle aux grains de sable qui s’élèvent dans le vent. Mon ami regarde comme je t’aime. Navré de ne pouvoir te le montrer comme à ta demande. Comment ouvrir tes yeux dis-moi, s’ils sont aveugles ? Comment te parler si je n’existe pas pour Toi, en Toi, par Toi ?
Mon ami ne m’entend pas. Il comprendra « demain ».


La tempête s’intensifie,

La Tempête, regarde Pitchoune comme elle devient violente. Le sable cingle son visage et ses jambes bien trop sollicitées.
Le vieillard se meurt de ne plus croire.
Regarde, regarde-le, il marche encore.
As-tu vu homme plus magnifique ? Regarde-le avec tout ton amour, regarde-le hurler, regarde-le douter. Et avant tout Pitchoune : regarde-le avancer.

_ Seigneur, je me meurs, si tu es là, j’aurais tant à dire.


_ Mon ami la tempête t’a guidée, mon ami elle t’a fait déviée, mon ami elle t’a aimée.
Qu’avais-je d’autre dans le désert à tes yeux aveugles, ta Foi ébranlée et ton ouïe troublée ? Qu’avais-je mon ami pour te dire que je t’aime ? Mes mots ne te suffisent pas puisqu’il ne sont pas prononcé par Moi à Tes oreilles.
Pourtant mon ami le vent te parle. Est-ce à moi de vivre pour toi ?
Mon ami ne m’entend pas. Je sais, je sais combien il peut.
Mon ami tu vivras, par Toi.


La Foi, l’enfant et l’oasis,

_ Regarde Pitchoune, vois-tu l’oasis ?
_ Oui.
_ Il passe à côté sans la voir, dis-moi comment lui montrer ?
_ L’enfant là sur le côté 😉
_ Oui, l’enfant nous voit.
_ Monsieur, Monsieur, tu veux jouer ?
_ Pauvre enfant, que veux-tu d’un vieillard mourant ?
_ Un peu d’amour et de temps mon Seigneur.
_ Mon Seigneur dis-tu?

Le vent amène à son corps âgé cette sensation si subtile qu’il reconnait entre toutes.
Le sable ne le cingle plus, la fraicheur adoucit sa peur.

_ Tu n’es pas seul.
La main tendue, c’est l’enfant qui le mène à l’eau.

Cette eau, cet oasis, tu l’auras compris, débouche sur un peuple, une vie, une famille.
Il ne voulait pourtant plus personne, il avait quitté les siens :
« Les autres, c’est trop de douleurs, Bon Dieu. »



Les autres, c’est Trop de Bonheur, Monsieur !





Pitchoune


Discussion d’après histoire 😉

_ Cet homme vous a-t-il reconnu dans la tempête qui l’a guidée ?
_ 
Non, non Pitchoune, comme souvent…  Nous continuons, jour après jour, à calmer ses colères et ses déceptions à la force du vent et de l’enfant.
Il est aimé tu comprends, même aveugle, sourd et au cœur lourd !

_ Je comprends, oui.

Et l’enfant, lui, en subit-il les conséquences ? 

_ Il va le voir quand il le souhaite, et cette présence donnant le sourire au vieillard, l’enfant ne vit près de lui que rires et bons moments.

_ Dois-je comprendre que la Foi c’est persévérer ? Entre autres ?

_ (sourire)

_ Pas de réponse ?

_ Il a râlé oui, pesté, douté parfois, mais au fond de lui, en dessous du visible, là où il réside, tout a toujours été limpide en lui, clair, sûr. Il a continué sa route et suivi son chemin.

_ Et si tu devais mettre des mots ?

_ Humains ?

_ Ben, heu… oui. Non ?

_ La Foi se vit, elle ne s’énonce pas, elle se ressent, elle s’incarne, elle se vibre. Puis se reconnaît.

_ Merci

Je te demande d’incarner qui tu es.





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