Reconnaître le Bonheur ;-)

Prête ou prêt pour un Zeste de Spiritualité ?
Aujourd’hui, parlons de notre vision du Bonheur à travers un passage du livre, ou plutôt… savons-nous le reconnaître ?


Extrait du livre « AHDT – Amour Hors Du Temps » sur le thème du bonheur

AHDT Amour Hors Du Temps


Le bonheur,

Contexte

— Le Bonheur, tout le monde le cherche. Il est tellement là pourtant, tellement !
À tel point qu’en réalité il n’y a plus d’inconvénient, tout est une chance, une joie, un choix !
— Oui ! 
— Tu aurais une image pour expliquer ça ?
— Tu prends le rôle de l’humain qui cherche. Ce que tu fais encore souvent.
— Hé ! Dis donc, un réflexe ça ne se perd pas comme ça !

(Rire commun) 

Jeu de rôle

— Ok ! Jeu de rôle. C’est parti ! Je vais mettre le paquet. Je m’lâche !

— Tu es en Alaska. Tu vis dans un igloo et tu pars seule au beau milieu d’une immensité. 
Que veux-tu ? 
— Je voudrais de la neige, tout plein de neige. J’aimerais sentir, voir et toucher de la neige. Il parait que c’est Beau. On en dit tant de choses.
— Ouvre tes yeux. 
— Si c’était si simple, ça se saurait !
(Rire commun)
— Ouvre tes yeux !
— Ben ça y est, j’ai juste le traîneau devant moi. 

— Regarde plus loin. 
— Quoi, l’arbre là-bas ?
— Ouh là.
— Ben quoi ?
— Bon… change de lunettes.
(Sous-entendu de vision des choses mais ce n’est pas compris.) 

— Arrête hey ! L’opticien est super loin, trois mois pour y aller. Pas tout de suite.
— Enlève tes chaussures.
— Ça va pas, non ! Je vais avoir froid. 
— Qu’est-ce qui te donne froid ?
— Ton vent ! Tu ne pourrais pas faire en sorte qu’il vente moins quand même.
Air désespéré de la vie, longtemps plus tard.
— Bon, lève ton nez. Qu’est-ce qui te tombe sur le visage ? 

— Rhooo non, des flocons, c’est dangereux ça ! Ça peut durcir. Je rentre vite sous l’igloo.
— Attends, stop ! REGARDE.
— Regarder quoi ? T’as vu le temps qu’il fait ? Si tout était si simple !

Parce qu’il en faut, du temps…

Longtemps plus tard.
— Que veux-tu ? T’en rappelles-tu ?
— Une chose que tu ne me donnes pas !
— Quoi donc ?
— La neige, ben la neige ! Je l’ai entraperçue, toujours avec des inconvénients. Je ne l’ai jamais vraiment vue comme ça, en vrai, de façon simple. 

— Ouvre tes yeux.
— Pfff ! ça fait des millénaires que tu dis d’ouvrir les yeux. Mets de la neige devant moi plutôt.

Air tristoune, regard de tendresse et sourire de la Vie.
En chuchotant : « un jour ».

— Tu dis ?
— Nan rien.
— Ah… Hey ! Tu boudes où je rêve ?
— Dieu peut tout, même bouder.
— Longtemps ?
— Tu veux bien faire une chose pour moi ?
— Oui, quoi ?
— Fais-moi confiance, pleinement et ne crains plus.
— Moi ? Je ne crains rien !
— Ah oui…
Air amusé.
— Ouaip.
— Très bien.
Des nuages approchent.
— Ouh lala ! faut que je rentre. Je vais me prendre les grêlons ! 

— Reste là !
— Non, non !
— Si si, tu ne crains rien, n’est-ce pas ?
— Ouaip, mais je ne suis pas folle hein !
— La folie serait de partir, regarde.

L’Ours

Un ours arrive, il risque de la prendre en chasse s’il la voit courir.
— Vite ! Je dois me protéger !
— Tu le vois lui ?
— Ben oui.
— Tu as peur ?
— Non.
— J’adore tes mensonges.
— Je ne mens pas !
— Si, à toi même. Je connais une belle cachette. Tu veux la connaître ?
— Oui, il approche.
— Là, à tes pieds, gratte.
— Quoi ?
— La confiance, tu te rappelles, gratte juste là à tes pieds. 

La main effleure la neige. Apeurée, elle creuse très vite puis elle tombe sur une petite cavité. L’ours est loin, on ne le voit plus mais elle ne fait pas attention, trop dans son stress. 
— Ça va ?
Amusé(e)
— Oui, très bien. Il fait bon ici, pas de vent. Dis, l’ours est encore là ?
Hésitation, oui serait vrai, sur Terre il y est encore… À question vaste…
— À toi de me le dire.
— Ah non ! Ça suffit maintenant ! Tu me dis toujours de me débrouiller, t’es jamais là, la neige abondante on ne la voit que dans les rêves ! Et maintenant, tu voudrais que je me fasse manger ?
— Je t’aime.
— Humfff, l’est encore là ?
— Oui.
— Ah…
— Qu’as-tu devant toi ?
— Un mur. 

— Un mur de quoi ?
— Ben, un mur quoi, d’igloo. Tiens ! un igloo souterrain. Wahouu pas bête, hé dis donc…
Blablabla…

L’abandon

— De patience je suis armé(e), d’Amour je suis constitué(e) et de tendresse je suis empli(e).
— Tu dis ?
— Es-tu heureuse de ta découverte ?
— Oui, mais bon faut voir si…
— La tristesse te plait ?
— Non, mais j’y peux rien moi si c’est ainsi.
— M’écouteras-tu à chaque mot si je te parle ?
— Oui.
— Non, écoute bien ! M’Écouteras-tu ?
— Très bien, oui.
— Je désire toute ta confiance.
— D’accord ! après tout pour l’ours tu m’as bien guidée.
— Il est parti, lève-toi, tout doucement.
Elle se met debout.
— Maintenant, retire une de tes couches aux pieds.
— Mais j… 

— Tu as dit que tu écoutes ! 

— Tu sais monter le ton toi ? 
— 
Je peux tout !
Elle croise les bras. 
— Je n’écoute pas quand on me force ou me parle fort ! 

— Ni quand on est patient et qu’on t’aime fort.

Elle rit puis jaillit un rire commun.


— D’accord. 
Elle retire une épaisseur. Une sensation de froid arrive.
– Mais…
Sentant que quelque chose se passe, elle retire également ses mains de ce qui les protège. En reculant, dû à la sensation de froid aux pieds, elle touche le haut de sa cachette. C’est froid, si froid.
Elle ouvre grand ses yeux, pleure et tombe dans la petite cavité. 
— Que t’arrive-t-il ?
— La neige, la neige. Tu as vu toute cette neige ! Comment as-tu fait pour en mettre autant ? Elle m’éblouit, c’est trop ! Je ne mérite pas tant. J’ai peur ! C’est trop, trop beau ! J’ai peur !
— Peur de quoi ? 

— Que ça parte, de ne pas le mériter, de…
— Tout a toujours été là.
— Non, c’est toi, tu…
— NON ! Écoute, car ceci EST : c’est Toi ! Tu viens d’ouvrir tes yeux. Tout a toujours été là. 
(Et si l’illumination était exactement cela, prendre en plein coeur/corps/esprit/âme l’amour et l’évidence.)

Illuminée, savoir vivre le quotidien

Elle se relève, sort de la cavité, marche dans la neige, doucement, le temps de s’habituer. Elle fait des pauses dans des coins sans neige parfois (début des fontes). Toutes ces années, elle n’avait pas compris que la neige incluait le froid. Comment pouvait-elle la sentir sans comprendre cela ? 
— Quand tu auras besoin, même lors des fontes, elle sera là, quelque part. Sache la voir.
— Et les autres ? Je ne peux pas mettre mon bonheur ainsi aux yeux des autres. 
— Tu ne peux pas ? Bien plus que cela, tu le « dois ». Montre-leur que la neige existe, juste en le vivant. Tu ne peux plus l’ignorer.
— Mais, pourquoi tu ne leurs en mets pas ? 

— N’as-tu pas compris ? Elle est là, là pour tous. Laisse-leur le temps d’ouvrir les yeux comme je t’ai laissé le temps d’ouvrir les tiens.
— Mais, mais… c’est trop beau ! Je vais leur dire : « Y a juste à cligner des paupières, comme ça, tu vois ? » 
(Rire, fou rire.) 
— Oui, je vois !
— C’est si simple.
— Va ! Dis-leur, accepte les refus. Ils sont don, ils sont grâce. Ils sont le reflet de ce que vous incarnez de plus beau : La liberté. La neige était ta quête, l’herbe et le désert ont d’autres vertus.
— Les gens y trouvent une part enneigée ?
(Sourire.)
— S’ils le souhaitent et, peut-être même, s’ils regardent bien.

Observer dedans et dehors, relier… Être le pont

Elle lève la tête.
— Mon Dieu !
— Oui ?
— Nan, c’est juste une expression.
(Rire commun.) 

— C’est merveilleux, c’est si merveilleux ! Quel Bonheur mon Dieu.
Ses yeux voient maintenant. Lorsqu’il pleut et que le soleil la réchauffe, elle scrute l’arc en ciel qui ne tarde jamais à venir.
— Plus on ouvre les yeux et plus ils voient, n’est-ce pas ?
— Oui ! Et plus ils voient, plus ils reçoivent.
— Mon cœur déborde.
— Il est prêt pour donner. Comblé, il est prêt pour donner. De tous les yeux que tu possèdes, c’est de loin le plus subtile. Il voit au-delà de tes limites. Il savait bien avant que tu ne la voies l’existence merveilleuse de la neige.
— Pourquoi moi ?
— Pourquoi pas ?
— Réponds.
— Vous posez toujours la même question.
— C’est vrai ?
— Oui.
— Ça t’embête ?
— Non.
— Alors réponds.
— Parce que Tu as ouvert tes yeux, maintenant. 

— Tu continues de leur dire et de leur mettre des ours dans les environs ?
— Chaque jour !
(Rire commun.) 
— Je peux t’aider ?
— Sois toi-même.
— C’est tout ?
— C’est Tout, vraiment Tout justement. Le contraire du rien, tu vois ? 
Clin d’œil.
— Je rentre maintenant. Je vais leur dire : “Ouvre tes yeux, parce que le bonheur est déjà dans ton cœur. Lorsque tu le verras, il pourra se mettre à vibrer, tout heureux que tu l’aperçoives ! Le Bonheur, c’est comme le cœur, souvent invisible à nos yeux mais bien présent. Et quand on y fait un peu attention, on le sent battre et battre et battre encore… si Merveilleusement ! » 
Elle part avec en elle comme une mélodie de bien-être. 

C’est maintenant que tout commence…

La vie sait qu’elle a encore beaucoup à apprendre. Elle n’a pas compris que l’herbe et le désert sont autant de quêtes différentes, que la neige n’est pas le chemin qui convient le mieux à tous. Elle fera trop de verbiages mais elle comprendra, la petite, au prix de quelques douleurs et elle va déposer dans un sceau rempli de paix, la rage de donner au profit du plaisir de transmettre, dans le silence, à qui le lui demandera. Il en faudra, encore un peu, du temps. 
Sourire et pensées, du/de (la) grand(e) sage(sse) en chacun, qui sait que le chemin sera parsemé de nouvelles découvertes, de doutes parfois, de douceur, d’auto-jugement… mais qui sait qu’au fond un jour le voile sera définitivement tombé. 
Dans une voix claire, s’élance doucement, sur l’immensité enneigée, une phrase qu’elle n’entendra pas : 
« Elle va bien rire quand elle saura vraiment… la petite ! »

Je te demande d’incarner qui tu es.

Pitchoune




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