Prête ou prêt pour un zeste de spiritualité ?
Aujourd’hui, une histoire messagère tirée du livre AHDT sur la destinée.

Vie, destinée et carte routière,

Suis-je une marionnette ?

— Tu n’as rien à répondre ?
— Penses-tu être une marionnette ?
— Peut-être oui. Si ce n’est pas le cas, explique-moi !
— Que souhaites-tu savoir ?
— Ce qu’on décide vraiment ? C’est toi qui écris tout ? C’est quoi cette histoire de destinée ? J’en ai marre d’entendre que cela devrait être ainsi, que rien ne devait se passer entre lui et moi, que je lui dis trop tard dans sa vie, blabla. Tout est noté par avance ou pas ? Quitte à parler seule, autant avoir des réponses utiles ! Après tout…, marmonne Alex. 

— La vérité est un mélange des deux.
— La vérité ouais et c’est quoi ?
— C’est l’origine de tout au-delà des apparences et des illusions.
Je vais t’expliquer la destinée. Tu veux bien ?
— Oui.

La destinée et Toi !

— La destinée s’apparente à une immense carte routière. Tu as des tas de chemins possibles : des ronds-points, des croisements, des chemins de traverse, la possibilité d’abandonner ton véhicule, d’aller hors route, sous l’eau, en haut des montagnes, au travers des plus sombres forêts, au creux même des volcans. Cette carte routière naît avec toi. C’est ce que tu es, ton Toi véritable, qui lui donne vie en naissant. Tu pars d’un bout de cette carte, ou du milieu, d’un point précis : c’est l’endroit où tu nais, la famille d’où tu viens, ton pays d’origine, etc.
Dès cet instant, à chaque moment, tu fais des choix, tu avances sur des routes. La carte n’est pas figée (puis elle est composée de multiples), cependant pour le moment considères qu’elle l’est. Son existence est liée à ton âme, à ta lumière. Alors c’est moi, si tu veux, oui. Comprends par-là que chacune des cellules qui te composent, c’est toi !
Si elles partent toutes, tu n’as plus de corps. Tu es autre. Toi et moi, c’est pareil.

Les pensées (et personnages par extension) sont un peu celui qui pense. Sans pensées, on ne peut plus penser, tout autant que sans penser, il n’y a plus de pensées ! Tu saisis ?

Prend le temps d’y réfélchir…

Les personnages ont des traits qu’il est possible d’imaginer. Sans toi, sans ta carte, ce livre n’existerait pas. En somme, ce plan d’existence, l’auteur(e) te l’offre autant que tu te l’offres, simplement par le fait d’être toi. Toi, hors de toute histoire, de toute planète ; juste toi, sans rapport à quoi que ce soit. Elle est ce que et qui tu es. Toutes les émotions qui t’animent.

Comme je te le disais, quand tu nais, toi, là, dans ton histoire, dans ton pays, tu décides à l’intérieur de la carte de te diriger vers une route plus qu’une autre. Tu vas vers une destination et tu peux en changer à tout moment. Il te faut saisir un élément plus subtil : tes réactions sont autant de routes, la façon dont tu te perçois, ce que tu renvoies. Tout cela entre en interaction avec ton histoire comme avec les autres et t’amène à décider ou à subir, à prolonger une relation, une situation ou non. 
Il faut que tu saches Alex, qu’aussi vrai que chaque carte est unique, il en existe de si semblables à la tienne que tu ne pourras que croiser la route de la plupart de ces personnes. Vous n’aurez que quelques différences. Ce qui ne signifie pas du tout vivre les mêmes vies.
Vos choix interviennent. Par contre, où que vous alliez il y a fort à parier que vous vous croiserez et que vous vous reconnaîtrez. Chacune de tes décisions te mènera ailleurs. Tu décides donc de ta propre voie. Ceci étant dit, oui, toi, Alexandra Sophie Yvano tu as cette carte-là. Et être émotionnellement dans du pur « terre à terre » ou faire astronaute, par exemple, n’y figure pas, quand bien même tu emprunterais tous les chemins, sur chaque « parallèle », chaque enchâssement. Ce qui est corporellement impossible !

Ouvrir une brèche

— Et si c’est ce que je voulais faire, hein ! Astronaute demain !
Si je m’engageais dans les études ?
— Tu ouvrirais une brèche et ta carte serait en lien avec un autre « elle-même ». Il y a fort à parier que tu échouerais, à moins que tu ne mettes cela en priorité absolue et que tu le fasses avec une volonté à toute épreuve, car rien, rien tu entends, ne sera fait pour te faciliter la voie. Comprends bien, ce n’est pas une punition ou une volonté d’aller contre toi. C’est simplement que cette voie d’astronaute, pour garder notre exemple, se bâtit au fur et à mesure. Elle n’est pas « tracée » sur ta carte à l’origine.
La réalité est un peu plus complexe que cela en vérité puisque tu as dans ta carte, toutes celles qui sont possibles, toutes transformations envisageables. Nous en reparlerons si tu le souhaites. Si tu persévères pour aller vers astronaute sans que cela ne soit inscrit au départ sur une des « routes », doucement, le changement de la carte s’étendra.

— La lutte…
— Bien plus que cela ! Quand tu empruntes une grande voie, une autoroute si tu veux, ce qui est toi, si profondément toi, ce que vous nommez la destinée d’une personne, même si cela doit prendre des années, voir toute une vie, tu sauras que c’est le bon chemin, des portes seront ouvertes.
Ta voie, ta destinée, c’est qui tu es profondément, c’est ton être qui s’exprime. Ta voie se trouve là où réside ta joie ! 

— Humfff, je ne veux pas être astronaute ! De t’façon…  
— Je sais.

Ps : Pour une histoire messagère sur la vie et l’incarnation, c’est par ici : https://zestedespiritualite.com/capitaine-et-ecureuil/

Je te demande d’incarner qui tu es.