Blocage, comment en sortir ?

Prête ou prêt pour un zeste de spiritualité ?
Aujourd’hui, sortons du blocage et avançons vers nous <3
Pour visionner la notion, c’est ici : https://www.youtube.com/watch?v=qaMVk5UPjAg&t=6s

Blocage, en sortir


Blocages ou éloignement de Soi ?

Le rêve, comprendre l’origine du blocage

Je suis empêtrée dans des racines, j’avance difficilement mais je finis par atteindre de la terre, puis un tunnel de terre, sans aucune lumière, qui se transforme rapidement en une grotte en forme tunnel. De la roche autour de moi, un filet d’eau aux pieds apparemment (je le déduis aux bruits que j’entends en marchant). On ne voit rien. Enfin… rien qu’une petite lueur maintenant, au fond, lointaine. Si lointaine.
Je continue de marcher, ça ne change rien. La lumière reste lointaine.
Je cours, je veux que cela se termine ! J’ai limite l’impression que la lueur s’éloigne.
Ce n’est pas comme ça que cela fonctionne, je ne peux pas m’en débarrasser en courant. Alors je ferme les yeux, je me concentre, je ressens la joie d’y aller et j’écoute mon être, j’écoute mon ressenti sincère d’être près de cette lumière. Je me sens extrêmement bien. Ce choix m’apaise, je découvre l’harmonie en moi.

J’ouvre les yeux et je suis juste derrière cette lumière, au bout de la grotte.

Le rêve, la vitre : cet engagement sincère avec soi-même

À cet endroit, tout au bout de la grotte, il y a une vitre, très épaisse. Derrière cette vitre, beaucoup de lumière, c’est une journée ensoleillée. Derrière la vitre, des gens sereins qui se promènent, ma famille dans quelques années avec tout le monde qui se sent bien, qui ne manque de rien (santé, amour, argent…). Il y a derrière cette vitre, une autre vie possible.
Simplicité. Apaisement. Persévérance. Agir oui mais aligné(e) avec son être profond.
À chaque fois que je pose une main sur la vitre, émerveillée, que je me laisse envahir par ces instants, elle se fend, se fragilise et, quand je me rends compte de cela, je mets les deux mains sur la vitre pour la briser (ou je tape) et, là, elle se solidifie de nouveau. La colère, la force ne fonctionnent pas.

À un moment donné, je souhaite vraiment être de l’autre côté, mais plus parce qu’il le faut et que je veux passer cette vitre qui me retient. Non, ça ne fonctionne toujours pas.

Le rêve, quand la vitre se brise…

Je me pose, m’assois. Quelques temps plus tard, je me relève et je ressens réellement le désir d’être de l’autre côté, l’harmonie en moi lié à cet endroit. La justesse.
La vitre, à cet instant précis, s’écroule. Les morceaux de verre deviennent des roses, des roses rouges sur la moitié basse de la roche.
J’enjambe les roses et je sors de la grotte. J’avance, je fais quelques pas et je me retourne. En regardant en arrière, je vois une infinité de sorties de grottes, les unes au dessus des autres. Pour imager, c’est un peu une falaise avec des tas de fin de grottes :
– certaines sont vides, il n’y a personne derrière la vitre bien présente,
– d’autres sont habitées, il y a ceux qui sont assis derrière la vitre, ou encore qui tapent comme des fous dans la vitre, ou bien qui regardent sereinement de l’autre côté (pour ceux-là, je me dis : « ils vont bientôt arriver »)
– puis certaines sorties ont des roses et plus aucune vitre…


Le rêve, chacun son temps

Je regarde ceux qui luttent et j’ai tellement envie d’aider ces gens qui tapent comme des boeufs sur la vitre ! J’envoie un rayon de lumière pour tenter de casser ou fragiliser la vitre, j’y mets une douce intention.
À ce moment-là, une présence s’approche de moi et me dit :
_ Tu ne peux pas, ça ne peut être brisée que de l’intérieur, il n’existe aucune manière de le faire de l’extérieur, ne cherche pas, j’ai déjà essayé.
_ Ah bon ? (Je suis étonnée, il s’agit d’un être lumineux, très grand)
_ Oui, on n’est pas si éloigné de vous que ça, j’avais aussi envie qu’ils sortent mais peut-être que ce n’était pas leurs moments. C’est ainsi.
_ Il y en a qui reste longtemps ?
_ Il y en a qui restent plusieurs vies Pitchoune.
_ Mais non !
_ Si, bien sûr que si. On ne peut pas casser la vitre pour eux, par contre l’amour que l’on ressent, les mots, les émotions que l’on envoie (vous et nous, la vie/Dieu) ainsi que l’image de vous qu’ils ont quand ils vous voient dehors… les soutiennent et les accompagnent.
En fait, cette luminosité que tu apercevais de la grotte, c’est ta propre lumière, c’est être toi-même, c’est être cette vie et version de toi que tu aimes, avec qui tu te sens en harmonie, ce pourquoi tu es là, ce pourquoi tu vibres. C’est t’assumer, ne pas te cacher.

Briser la vitre, quel changement ?

Je vis et je ne le cache plus, j’ai le droit d’être vue même dans la joie, si cela arrive ce n’est pas grave, je ne fais de mal à personne. Je vis, point. Et même ceux qui en souffrent (dégout ou jalousie ou autre) sont épaulés, c’est peut-être ce qui les fera courir vers la lumière, puis ils verront que ça ne fonctionne pas, alors ils se poseront et se rapprocheront de la vitre et un jour s’ils tapent derrière… même si cela prend 50 ans, au final, ils y arriveront. Et toute cette sincérité visible, tout ce qui est envoyé… ils le reçoivent et ça apporte, d’une façon ou d’une autre.

Quelle reconnaissance je ressens de savoir que je suis en train de sortir.

D’après ce que je ressens de ce rêve : tout ce que tu mets en place pour éviter de ressentir qui tu es, pour fuir qui tu es, crée cette vitre (pendant que tu marches dans le tunnel).


Comment se fuit-on ?

On se fuit avec de nombreux stratagèmes, essentiellement pour réduire la douleur de ne pas être soi et de ne pas l’incarner, à savoir pratiquer ou exercer ce que l’on est/désire. Le principe est simple : faire tout et n’importe quoi pourvu que cela nous évite ce qui nous paralyse, pour peu que cela nous maintienne dans notre quotidien, dans nos habitudes, dans ce qui nous définis aujourd’hui.

Moi aussi j’avais ce blocage, je ne m’en rendais pas compte. Je préparais nombre de choses mais souvent à si peu de la fin, je stoppais ou réalisais une pause. Pourquoi ? Parce qu’au fond je me demandais : « et si quelque chose fonctionne vraiment, comment changera ma vie ? » Je crois que j’avais cette question inconsciente. Ceci même si on me montre un jardin merveilleux, ça m’inquiétait quelque part puisque moi j’étais habituée à ma forêt (ronces partout, la lutte pour avancer, l’invisibilité rassurante…).


On a tous plein de moyens de résister, de plonger tête la première dans ce blocage, de nous fuir nous-mêmes, de se détourner de qui on est, de notre voie. Quelle est ta voie ? Ta voie réside là où se trouve ta joie ! Qu’est-ce qui te transporte ? En quoi es-tu bon ? Où te sens-tu bien, en paix avec toi et/ou à ta place ? Alors oui, malgré ces sensations tu peux bloquer, c’est se fuir, s’éviter.


A-t-on à ce point peur de qui on est, qu’on fasse tout pour s’éviter ?

Voici quelques exemples de fuites diverses et variées : grignoter, besoin d’air (aller se promener plutôt que d’attaquer ce qui nous paralyse), regarder des vidéos, enchaîner les formations (un peu c’est superbe mais les enchaîner à tout va pose question), travailler des vies antérieures (ou futérieures) à n’en plus finir, réaliser des thérapies (infinies ou presque, encore une fois, en faire une peut-être bénéfique, je parle là d’un cercle qui avec les années n’en finit pas), les drogues diverses, l’alcool quotidien, s’enfermer dans la télé ou les livres à outrance, les jeux vidéos (à chaque fois, je vous parle d’excès, de fuite du quotidien ou de soi pour s’enfermer durablement dans autre chose) etc. : tous ces exemples, toutes moments dans lesquels on s’enferme ad vitam æternam il y en a tellement d’autres, sont des détournements pour ne pas passer cette vitre et ne pas avoir à assumer qui on est.

Il y a une petite nuance cependant, si auteur(e) est votre voie, présentateur télé, vous serez plus souvent dans le monde du livre ou de la télévision, si vous êtes profondément violoniste, évidemment vous jouerez du violon de nombreuses heures par jour…
Il y a une différence fondamentale entre vous fuir ou vous retrouvez.


Ok, c’est bien joli tout ça mais comment je le mets en pratique ?

En pratique, il s’agit déjà d’être honnête envers toi-même et ce que tu ressens pour différencier :
– les fois où tu t’enfermes dans des moments ou substances pour éviter de te mettre à l’oeuvre (des pas vers toi et/ou ton but, c’est souvent lié),
– les fois où tu es passionné(e) par ce que tu mets en place et/ou aligné(e) même quand cela est difficile, et même si ça te prend du temps et te coupe un peu du monde,


Sache déjà reconnaître si tu te fuis

Si tu te fuis, que tu t’enfermes dans des moments, tu seras (sur une journée) plus souvent en colère, plus irritable ou mal, surtout quand ton refuge ne sera pas accessible. Et revenir vers toi, faire ce que tu aimes et/ou ce pour quoi tu es doué(e), et/ou ce qui t’appelle, te sera de plus en plus difficile (comme un sportif dont les capacités diminuent s’il s’arrête trop longtemps). Quand tu tenteras d’aller vers toi, tu ressentiras nettement une pression au thorax ou un mal de ventre, une sensation d’être retenu(e), une envie d’échappatoire et, si tu es franc(he) avec toi-même, tu te verras chercher ton refuge.
Un exemple concret, tu es mal en couple, tu ne parviens pas à être toi-même avec lui ou avec elle, vous avez tenté maintes fois de « sauver » votre couple et cela n’a rien donné. Tu restes, tout en te sentant mal, pour des raisons qui n’en sont pas (enfants, argent etc.). Tu trouves un refuge et tu supportes la situation. Revenir vers toi, dans cette situation passera par une étape de blocage qui pourra se manifester par du stress, de l’oppression, des moments où tu fuis dans ton refuge (par exemple vidéos au hasard sur ton téléphone au lieu de téléphoner pour une information capitale pour toi, pour organiser ton départ ou t’assumer tel que tu es même dans ce couple).


Ou reconnaître si tu avances vers toi

2) Si tu avances vers toi, tu seras plus souvent serein(e), plus dans la motivation, la légèreté. Bien sûr cela ne t’empêchera pas d’être fatigué(e) parfois ou lassé(e) et de te réfugier un peu, mais cela ne sera pas un besoin vital. Ce moment sera plus un petit plaisir dont tu peux te passer plusieurs semaines par exemple. Tu parleras ou agiras plus facilement, nettement et clairement.
Tu pourras avoir des moments de blocage mais ils seront plus faibles et souvent liés à la peur d’une évolution rapide de ce que tu mets en place ou au fait de t’assumer en public ou encore de blesser des proches etc.
Par exemple, tu souhaites devenir peintre. Cette idée tenace est ancrée dans chaque parcelle de ton être. Tu te lances dans le dessin, la peinture, sur tout ton temps libre. Tu ressens que ta voie est là, tu vibres à cette idée et tu vises des expositions. Et il est vrai que tu trembles parfois… mais tu continues. Tes proches te voient moins, leur tristesse te touche… mais tu continues. Tout n’est pas forcément simple (bien que ça puisse être le cas) mais aucune porte n’est inutile ou trop violente. Tu es sur TA voie et tu avances vers toi.

Sortir des blocages, est-ce un gage de bonheur ?

Je demande, dans le rêve, si tous ceux qui ne traversent pas cette vitre pour le moment peuvent être heureux ?
_ Certains oui. Bien sûr. Avec ou sans une émotion de joie telle que tu la conçois, on me montre des femmes, des hommes qui vivent une vie qu’ils aiment sans être totalement eux-mêmes. Ils sont heureux mais pas forcément derrière la vitre.
D’autres sortent de la grotte et ne sont pas forcément dans la joie pétillante au quotidien mais peuvent ressentir une profonde sérénité, totalement alignés en eux.
Rien de mieux, ni de moins bien. Simplement cette possibilité d’être totalement soi et, de fait, complètement dans sa voie.

Ceci me fait penser à ce proverbe (dont j’ignore l’auteur) : « Avant l’illumination, on coupe du bois et transporte de l’eau. Après l’illumination, on coupe du bois et transporte de l’eau. » C’est l’état intérieur dans lequel on se trouve en le faisant qui change.


Je comprends qu’être soi face au monde n’est pas toujours simple, bien que cela soit toujours salutaire.

PS : Pour rester dans le thème du retour vers soi, je vous propose cette histoire messagère : l’Oiseau !
Bonne lecture,
Pitchoune

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